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Les écoles de Caramany en 1884

Le contexte :

L’école de la République est née au début des années 1880 par la volonté d’un homme, qui depuis a fait son entrée dans les livres d’histoire, Jules Ferry.

Jules FerryPlus connu que le Président de la République d’alors, Jules Grévy, c’est en tant que Ministre de l’Instruction publique ou de Président du Conseil qu’il a voulu modifier en profondeur et développer le système éducatif. Ses objectifs étaient multiples et pas seulement humanistes.

« L’instituteur prussien a fait la victoire de sa patrie, l’instituteur de la République préparera la revanche » Issue d’un discours tenu à Reims en 1882, cette phrase ne laisse aucun doute sur les intentions de Jules Ferry et trouvera son écho dans les programmes scolaires qui comprennent pour les garçons les exercices militaires et qui martèlent dans les leçons d’histoire et de géographie l’appartenance à la France de l’Alsace et de la Lorraine.

Outre cette volonté clairement affirmée d’inculquer aux jeunes Français un patriotisme fervent, Jules Ferry souhaitait également limiter l’influence des congrégations religieuses et propager les idées   républicaines jusque dans les endroits les plus reculés du pays.  L’éducation morale et civique devient donc un fer de lance des programmes scolaires. En la diffusant chaque matin les nouveaux instituteurs, que l’on a surnommés les Hussards noirs de la République, répandent aussi l’idée que la République peut seule apporter le Progrès.

Les lois fondatrices

C’est le 16 juin 1881, alors qu’il est Président du Conseil (aujourd’hui nous dirions Premier-ministre) que Jules Ferry fera voter la loi qui pose le principe de gratuité et exige des maîtres un brevet de capacité. Cette loi était indispensable pour préparer le futur texte sur l’obligation scolaire. Jusque- là, en effet, les parents souhaitant faire instruire les enfants devaient acquitter une rétribution auprès du maitre d’école ou du régent qui les accueillait, ce qui pour les familles les plus pauvres était un   frein à la scolarisation.

L’année suivante, alors qu’il est Ministre de l’Instruction publique, il fait voter, le 28 mars 1882 la loi sur l’obligation de l’instruction et la neutralité de l’école. Tous les enfants, garçons et filles, de 6 à 13 ans devront recevoir une instruction fixée par de nouveaux programmes. L’instruction religieuse en est bannie mais la loi prévoit que le jeudi sera une journée sans école permettant aux parents qui le souhaitent de faire donner cette éducation à leurs enfants.

Cette loi a eu des conséquences sociales énormes : l’impossibilité du moins théorique du travail des enfants de moins de 13 ans, la scolarisation massive des filles en particulier celles des campagnes, les soustrayant ainsi en partie aux tâches domestiques auxquelles elles étaient astreintes parfois comme servante dès leur plus jeune âge, et bien sûr au fil des années l’élévation du niveau intellectuel de la population, au moins pour la maîtrise du Français, seule langue autorisée à l’école,  et du calcul.1

Les statistiques de 1884

Pour avoir une mesure précise de l’application des lois de 1881 et 1882, le ministre de l’Instruction publique Armand Fallières, membre du gouvernement Ferry, décide par une circulaire du 30 mai, de la mise en place d’une enquête sur la situation matérielle des écoles primaires publiques.

Ses services établiront un formulaire que chaque instituteur et institutrice de France métropolitaine et des trois départements d’Algérie sera tenu de remplir en deux exemplaires. Les renseignements portent sur les bâtiments, le mobilier, les effectifs ; le plan des locaux est même demandé.

Ces formulaires ont été conservés aux Archives nationales et viennent récemment d’être mis en ligne, ce qui permet à chaque ville et à chaque village de France de découvrir la situation de son école et d’avoir ainsi des sources de première main sur son histoire locale et sociale.

L’instruction publique à Caramany en 1884

Deux formulaires ont été remplis pour la commune de Caramany. Ils sont classés dans la sous-partie du département des Pyrénées Orientales intitulée « Cantons de Perpignan, Latour de France, Millas, Rivesaltes, Saint Paul de Fenouillet, Thuir », de la vue 127 à la vue 131

Il faut donc considérer qu’il y a deux écoles au village, l’école publique de garçons et l’école publique primaire de filles. Ce sont les appellations complétées respectivement par l’instituteur Canredon (le formulaire ne demandant que le nom, il n’a pas indiqué son prénom, mais nous savons qu’il s’appelait Pierre), et par l’institutrice Alexandrine Vignaud.

Voyons d’abord les données communes aux deux écoles.

Plan des classesChacune se compose d’une classe de 7 mètres de longueur sur 6 mètres de largeur pour une hauteur de 3.80 mètres. Le ministère donne à ses fonctionnaires l’occasion de mettre en application le programme du certificat d’études puisqu’il faut aussi calculer la superficie et le volume, ce qui nous donne pour l’un 42 m2 et pour l’autre 159.60 m3. L’administration prenant pour critère un mètre-carré par élève, les classes peuvent donc accueillir 42 élèves.  C’est en tout cas l’une des cases à compléter. Hélas, le formulaire ne précise pas dans ces cas-là où l’on peut mettre le maître ou la maîtresse et son bureau, le poêle s’il y en un, les porte-manteaux, l’éventuelle bibliothèque, etc.

Les deux classes sont planchéiées, non bâties sur caves, facilement aérées, suffisamment éclairées et disposant d’un nombre suffisant de tables et de bancs. Elles ne disposent chacune que d’un lieu d’aisance, à mettre plus loin en relation avec les effectifs, mais pas de cour et encore moins de préau. Il y a bien sûr des récréations, mais ce que le formulaire ne dit pas, c’est qu’elles se passent sur le terrain en friche situé ente les classes et les maisons construites en face, qui n’a pas encore l’honneur d’être la place publique. Les jeux doivent être faciles à trouver sur cet espace naturel, un peu à l’écart du village, uniquement accessible par la rue qui deviendra rue de la mairie (aujourd’hui rue de la Poste) et enrichi d’un petit ruisseau, le Torreng qui descend de la colline de Montredon.

Les autres points communs portent plutôt sur les moyens pédagogiques : les fournitures classiques ne sont pas livrées gratuitement, une caisse des écoles a bien été créée mais elle ne fonctionne pas encore ; par contre chaque classe dispose « d’un musée scolaire ».  Ce titre pompeux indique que le maître ou la maîtresse expose sur une ou deux étagères bon nombre d’objets utiles à son enseignement : minéraux, ossements, herbiers, vieilles monnaies, objets nécessaires aux expériences de physique, balance, globe terrestre, peut-être outils anciens, on peut laisser libre cours à son imagination. Mais je peux affirmer pour les avoir retrouvés à l’étage de la mairie que ce fameux musée scolaire comprenait une belle collection en zinc d’unités de mesure des volumes, litre, décilitre, centilitre, millilitre et une belle boîte de masses marquées, du kilogramme au gramme.

Enfin, aucune des écoles ne donne de cours d’adultes et les locaux appartiennent à la commune.

Les renseignements propres à chaque école

L’école de garçons dispose d’une bibliothèque comprenant 86 volumes. Encore faut-il relativiser cette donnée : son implantation chez les garçons s’explique certainement par le fait que cette école est antérieure à l’école des filles. Et l’on peut penser raisonnablement qu’à la création de cette dernière, la bibliothèque est devenue accessible aux deux classes.

Il est temps maintenant de parler des élèves. Au 5 avril 1884, date précise à laquelle le renseignement est demandé, Monsieur Canredon fait état de 41 inscrits qui se répartissent de la façon suivante : 6 de 5 ans révolus à 6 ans révolus, 31 de 6 ans révolus à 13 ans révolus, 4 au-dessus de 13 ans révolus.  Il est donc à une place prés au niveau du quota maximum de 42, et pour avoir été comme beaucoup de Carmagnols élève dans cette classe, mais aussi pour y avoir enseigné bien plus tard, lors d’un remplacement de deux semaines, je me demande comment il arrivait, même avec un mobilier succin, à caser ce petit monde.

Le groupe scolaire en 1959Heureusement, pourrait-on dire, tous les élèves ne venaient pas tout le temps. Le 5 avril, il n’y en avait que 34 et l’on peut raisonnablement penser que la plupart des absents faisaient partie des grands qui, inscrits pour l’hiver, aidaient, les beaux jours venus, leurs parents aux travaux de la vigne ou des champs.

A l’école des filles, Madame Vignaud déclare 34 élèves, 32 se situent dans la tranche d’âge d’instruction obligatoire, de 6 à 13 ans, et seulement 2 ont entre 5 ans révolus et 6 ans révolus. Par contre, elles sont toutes présentes. Le hasard fait donc que ce jour-là, il y a exactement autant d’élèves à l’école de filles qu’à l’école de garçons.

Faisant son rapport élèves / superficie, Madame Vignaud déclare en toute logique qu’elle dispose encore de 8 places. Une comparaison rapide entre les deux écoles nous conduirait à dire qu’il y a à Caramany plus de garçons que de filles, mais est-ce la réalité ? Sur la tranche que l’on peut qualifier d’obligatoire, les effectifs font état de 31 garçons pour 32 filles, une égalité presque parfaite. Il semble donc que ce soit la relation à l’école qui soit différente selon que l’on est fille ou garçon. D’une part les filles quittent toutes l’école à 13 ans, certainement pour prendre part aux tâches quotidiennes du ménage, d’autre part, à 5 ans, certaines mamans doivent les trouver encore trop petites pour les confier à une autre personne, fut-elle institutrice. Il est aussi possible qu’elles ne voient pas l’intérêt d’effectuer une année en section enfantine où, en principe, on n’apprend pas à lire et à écrire. La mise en relation de ces données avec le recensement de 1886, (le plus proche de 1884) confirme cette hypothèse. En 1886, Monsieur Canredon, dans sa fonction de secrétaire de mairie, a recensé 38 garçons de 7 à 15 ans, ce qui correspond à son effectif de 5 à 13 ans, deux ans plus tôt ; par contre le total des filles de 7 à 15 ans est de 39 alors que madame Vignaud n’avait que 34 inscrites.  Si   l’on part du principe que toutes les filles pour qui l’instruction est obligatoire sont bien inscrites, c’est logiquement celles qui pourraient fréquenter la section enfantine qui ne le sont pas. A cette réserve près, la municipalité, les maîtres et l’administration peuvent se féliciter du fait qu’à Caramany, la loi de 1882 est strictement appliquée, tous les enfants de 6 à 13 ans, filles et garçons étant scolarisés.

Nous avons donc un total de 75 enfants inscrits pour une commune de 517 habitants. Le chiffre est précis et la comparaison des écritures montre que c’est Monsieur Canredon qui l’a complété sur les deux formulaires. Il est en effet bien placé pour ça puisqu’il tient à jour l’état-civil de la commune. Tous ces enfants sont natifs de Caramany, les deux fonctionnaires ont répondu 0 aux renseignements exigés dans le formulaire : nombre des élèves étrangers à la commune et nombre d’élèves de nationalité étrangère.

Le plan des locaux :

On l’a peut-être déjà oublié mais dans l’école de la République, l’Etat rémunérait directement ses instituteurs et demandait aux communes, en échange d’une compensation financière portée sur leur budget, de leur fournir un logement décent. A une époque où tous les villages n’étaient même pas reliés par une route départementale et où les moyens de transport se réduisaient au mulet ou à la charrette, on comprend que les Hussards noirs dans leur grande majorité, n’étant pas issus des villages dans lesquels ils étaient nommés, devaient résider sur place.  Il n’est donc pas surprenant que le formulaire comporte des renseignements sur le logement des maîtres. Tous les deux déclarent qu’ils disposent de 5 pièces, une cuisine, un salon, trois chambres et pas de jardin. C’est en effet ce que présentent les plans dessinés par Monsieur Canredon. Considérant qu’il s’agissait d’un seul immeuble comprenant la mairie flanquée à droite et à gauche des deux écoles, il a dessiné sur son propre formulaire le plan des deux étages de l’immeuble qu’il a baptisé « groupe scolaire ». Encore une fois, il était bien placé pour cela puisqu’en 1879, il avait été chargé par le Conseil municipal de dessiner les plans de la future école de filles dont la construction venait d’être décidée par délibération en date du 9 février.

Au bâtiment d’origine, école plus mairie, il avait adjoint du côté non bâti un ensemble classe et étage au-dessus qui assurait une symétrie parfaite à l’ensemble. Ce qu’il appelait maintenant le « groupe scolaire » avait donc été construit en deux tranches, affirmation confirmée par les deux formulaires et par les plans.

A la question « A quelle date a-t-elle été construite ? » la réponse est 1867 pour l’école de garçons et 1882 pour l’école des filles.

Plan des appartements

Le plan du rez-de-chaussée montre bien qu’une simple cloison sépare la mairie de la classe des garçons alors que côté école de filles, il s’agit d’un mur. 3 A noter une légère erreur d’échelle dans le dessin, la classe des filles est sensiblement plus grande, alors que les dimensions données dans les deux formulaires sont les mêmes.

D’autre part le plan de l’étage, permet de constater que le logement de l’instituteur est conçu sur la partie classe plus mairie, alors que celui de l’institutrice ne se superpose qu’à la classe. Monsieur Canredon dispose donc du même nombre de chambres mais elles sont plus grandes, et d’un vestiaire qu’il ne compte pas comme pièce.

Les enseignants

Madame Vaysse et sa classeIls ont comme points communs de ne pas être natifs de Caramany, et d’avoir rejoint ce poste suite à leur mariage avec un conjoint carmagnol.

J’ai déjà évoqué le parcours de Pierre Canredon dans l’article intitulé L’instituteur sériciculteur 4. Suite à son mariage à Caramany avec Eléonore Azaïs, il a succédé le premier janvier 1875, à son beau- père comme instituteur et comme secrétaire de mairie. Il avait commencé sa carrière à Opoul en 1867, puis avait servi à Serdinya en 1868 et Ansignan en 1873. Avant 1899, sa hiérarchie l’avait distingué par l’attribution de la « Mention honorable ».

Alexandrine Castel, institutrice à Thuir, s’est mariée avec François Vignaud, propriétaire, et a été nommée sur le village à la rentrée 1880.  Elle a donc enseigné d’abord dans le local loué par la mairie faisant office d’école 5 et c’est elle qui a étrenné l’école des filles. En 1898, Elle devra mettre fin précocement à sa carrière en demandant la retraite à cause de son état de santé, alors que son collègue sera toujours en poste 6. Monsieur Canredon fera valoir ses droits à la retraite auprès de l’Etat comme de la commune en juin 1905, mais il poursuivra ses activités d’élevage des vers à soie. Il quitte l’enseignement non sans avoir transmis la vocation à sa fille Antoinette qui, après avoir suivi les cours de L’Ecole Normale de Perpignan, deviendra la maîtresse de l’école des filles. 7 Elle y exercera durant 32 ans marquant de son empreinte deux générations de Carmagnols.

La municipalité

Il ne faut pas oublier que c’est un partenaire indispensable de l’école. Elle fournit les locaux et, en ce qui concerne les classes, doit prévoir au minimum le mobilier mais aussi les frais d’éclairage et de produits d’entretien 8. Aucun document ne fait référence au chauffage, mais il se raconte, comme un peu partout dans les campagnes que le bois était fourni par les familles, chaque écolier apportant le matin son morceau de bois mort ou de cep de vigne. Scolarisé à l’ère du mazout, je n’ai pas connu cette pratique.

Les formulaires de 1884 nous apprennent aussi que la municipalité n’incluait pas encore dans ces dépenses les fournitures nécessaires aux élèves et l’aide à la caisse des écoles qui aurait pu servir à acheter du matériel pédagogique. Le Conseil municipal s’était simplement mis en règle sur le plan administratif en la créant, mais il avait aussi, cela n’est pas évoqué dans le formulaire, mis en place conformément à la loi de 1882, une commission scolaire chargée essentiellement de « surveiller et encourager la fréquentation des écoles »

Et après les statistiques ?

Durant 80 ans jusqu’en 1960 et après avoir mis en place la mixité dans les deux classes, le « groupe scolaire » cher à la famille Canredon contribuera à l’instruction de plusieurs générations d’enfants.  Il se transformera ensuite en classe unique. L’année prochaine, 140 ans après que l’état des lieux des écoles de Caramany nous ait été transmis par Monsieur Canredon et Madame Vignaud, l’école primaire accueillera toujours, dans l’ancienne classe des garçons, des enfants d’âge maternel et de cours préparatoire provenant des communes de Caramany, Bélesta et Trévillach. L’ancienne classe des filles accueille, elle, les activités motrices et la sieste des petits. Avec cette organisation Caramany peut s’enorgueillir d’être l’un des rares, si ce n’est le seul, village de moins de 150 habitants à avoir maintenu son école.

Notes :

  1. Relire (ou découvrir) le texte intitulé De la feuille de parchemin au cahier d’écolier - rubrique anecdotes, écran 2 (publié en 2021)
  2.  Relire (ou découvrir) Les années en 9 / 1879 - rubrique Histoire, écran 3 (publié en 2019)
  3. La cloison est si mince qu’un simple remplacement des vis de fixation des tableaux côte classe risque de la perforer. J’ai eu personnellement l’occasion de la constater durant mon mandat de maire.
  4.  L’instituteur sériciculteur - rubrique anecdotes, écran 2 (publié en 2013)
  5.  Je n’ai pour le moment aucun indice pour situer ce local.
  6.  Relire (ou découvrir) Les années en 8 / 1898 - rubrique Histoire, écran 3 (publié en 2018)
  7.   2 : Relire (ou découvrir) Caramany dans la presse régionale et nationale -4 Les Carmagnols méritants - rubrique anecdotes, écran 1 (publié en 2022)
  8. Les comptes d’Antoine Molins, épicier, font état d’achat d’huile et de balais par la municipalité.

Sources numériques

https://francearchives.gouv.fr/fr/findingaid/f44aa53afe0da74d0c4ab59ebc84fc849caa5456

https://archives.cd66.fr/mdr/index.php/docnumViewer/calculHierarchieDocNum/335727/335383:337856:337861:335727/900/1600 (recensement de 1886)

https://www.caramany-paridulac.fr/ – divers articles référencés dans Note .

https://fr.wikipedia.org/wiki/Lois_Jules_Ferry

Sources écrites

Archives municipales - Registres de délibérations et d’état civil

Archives personnelles : éloge funèbre de Madame Vaysse, née Canredon par Clément Caillens, maire.

Le guide des instituteurs A.J.C Bertrand - 1973

Photos:

miniature: Ecolières en 1913 (Exposition Mémoires d'un village)

1 Le ministre Jules  Ferry (wikipédia)

2: Plan du groupe scolaire: rez de chaussée établi par Monsieur Canredon

3: La dernière année du groupe scolaire 1959-1960. Les enseignants sont Monsieur et Madame Bassols. (archives personnelles)

4 Plan du groupe scolaire, les appartements, établi par Monsieur Canredon

5: Madame Vaysse née Canredon et sa classe, avant la création des cours de récréation (Exposition Mémoires d'un village)