Caramany, le Pari du Lac
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Les moulins de Caramaing-7
La carte de Cassini ne prête pas à discussion : il y avait aussi vers 1790 à Caramaing, deux moulins à huile, l’un sur le rec de la Bécède, au niveau du Prat Gran, actuellement au bord de la RD 21 ; l'autre plus en amont, juste au-dessus du confluent entre la Bécède et le rec d’En Sérène.
Les moulins de Caramaing-6
La production céréalière diminue de décennie en décennie. Pourtant, le métier de meunier perdurera jusqu’à la fin du XIXe siècle alors que celui de boulanger aura déjà fait son apparition dans la commune. Ainsi les ménagères ne fabriqueront plus leur pain mais l’achèteront. Ce sont des épisodes pluvieux qui mettront fin à l’activité des moulins de la Rouïre, puis du Jounquié.
Les moulins de Caramaing-5
Louis Valentin Chauvet désormais à la tête de trois moulins ne va guère en profiter. Les événements dramatiques s’accumulent : décès de son épouse, conflits avec les meuniers, incendie. En 1844, il transmet ses biens à son seul héritier Edmond… qui va être obligé d’en vendre la plus grande partie avant d’être dépossédé de ce qui lui reste. C’en est fini de l’influence de la famille Chauvet sur Caramany car Louis Valentin a même quitté le village.
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Après bien des péripéties Charles Chauvet devient propriétaire des domaines Mauléon en 1800. Il ne se contentera pas des propriétés sises sur le territoire de Caramaing mais achètera aussi des mas à Ansignan, Trilla et Saint Arnac.
Les moulins de Caramaing-3
A la Révolution, le comte François Savary de Mauléon Narbonne sera déclaré "émigré". Ses propriétés, château, immeubles terres, moulins seront classées comme biens nationaux, d'abord administrés en indivision puis mis sous séquestre et donnés en fermage. Ils seront ensuite vendus au profit de la Nation. A Caramany, une famille détient la capacité financière de les acheter : c'est la famille Chauvet.