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Le gecko

GeckoDepuis quelques années, le gecko a élu domicile et prolifère dans notre  village. Mais qui est donc ce petit lézard couvert d’écailles  granuleuses, que nous voyons le soir dans le voisinage de nos  lampadaires ? Initialement originaire d’Asie, ce reptile a  progressivement colonisé l’ensemble du globe. Le gecko qui vit à  Caramany fait partie de l’espèce « Tarentola mauritanica» découverte en  1758 par le naturaliste suédois Carl von Linné. Sa taille ne dépasse pas  une quinzaine de centimètres, qu’il atteint généralement en seulement  un ou deux ans et sa durée de vie moyenne est d’une douzaine d’années.  Ses origines remontent à 50 ou 60 millions d’années, époque à laquelle  évoluaient les grands dinosaures. Le gecko dispose d’une particularité  anatomique située à l’extrémité de ses pattes. Ces dernières sont en  effet pourvues de lamelle adhésives nommées scansors et dotées de millions de petits poils adhérents qui lui permettent de rester accroché à des supports parfaitement lisses comme du verre ou, de se déplacer sans aucun problème sur les plafonds ou les parois verticales. Cet animal sédentaire se nourrit de petits insectes qu’il chasse la nuit avant de se réfugier le jour dans son abri. Ainsi il nous arrive d’en surprendre parfois dans nos maisons. Si nous avons pris le temps de l’observer on aura remarqué qu’il est capable d’émettre un petit cri. Le mâle émet une sorte de « geeek geeek » caractéristique qui lui sert à défendre son territoire des autres mâles et à attirer les femelles en période de reproduction. Attention ne le détruisez pas, il est inoffensif et il ne se nourrit pas des draps de coton empilés dans nos armoires, comme j’ai pu l’entendre murmurer dans le village. Il est protégé par un arrêté du 23 juillet 1993 (R. 211-1 à R. 211-5) du code rural qui interdit, entre autre, sa naturalisation, sa destruction, sa capture, ainsi que sa mise en vente ou son achat. Malheureusement il existe un marché illégal où l’on trouve aujourd’hui des geckos dont le prix varie entre 20 et 70 euros selon l’âge et l’espèce.

Photo: Philippe Garcelon