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Journal de bord

Cette chronique témoigne des activités passées de notre association entre 2007 et l'été 2018.

 

Changement de programme

borne frontièreUne portion du sentier très abrupte, juste sous le roc de Vergès, objectif initialement prévu, nous a forcés à modifier le programme de ce beau dimanche de printemps.

C’est donc la balade "A travers les âges" qui nous accueilli, nous faisant découvrir (ou revoir pour certains), les bornes frontière, vestiges du traité de Corbeil, en 1258, qui rattachait définitivement la vicomté de Fenouillèdes au royaume de France, le genévrier remarquable, le puits à glace et, bien sûr la caune de Bélesta, dont les fouilles ont livré les vestiges de plusieurs occupations humaines datées du Néolithique, (- 4000 ans avant notre ère) et donc contemporaines de la nécropole du "camp del ginèbre", découverte dans l’emprise du barrage de Caramany.

Un nouveau balisage nous a réservé une agréable surprise, puisqu’il nous a conduits sur le tout récent circuit de l’eau, réalisé par la municipalité de Bélesta et le pays d’accueil "Agly-Verdouble". Ce circuit permet de retrouver les ruines d’un ancien moulin à eau, "le moulin d’en Gateu" qui était alimenté par le petit cours d’eau de la Cabrerisse, certainement plus vigoureux, il y a quelques siècles que de nos jours. Cette découverte nous a rappelé la randonnée de Montalba le château et son ancien moulin abandonné lui aussi au fond d’un ravin, sur un tout petit ruisseau.
Le retour s’est fait par le sentier de la grotte qui offre un panorama sur les Corbières, l’Agly et notre lac scintillant au soleil.

Photo: Michèle Gils

Vous pouvez retrouver le descriptif de cette balade dans le guide Randonnées en Agly-Verdouble.

La Tourèze mystérieuse

Une capitelle

C'est un temps printanier qui a accompagné nos randonneurs à la découverte de la Tourèze, vaste colline au sol calcaire qui s'étire sur les territoires de Maury, Latour de France et Estagel et qui atteint 424 m à son point culminant: le Roc negre.

Cette terre parsemée, en cette période de jonquilles et d'iris nains, paraît bien sauvage et pourtant on rencontre, tout le long du sentier, de nombreuses murailles et des enclos en pierres sèches, preuve de l'opiniâtreté des paysans à utiliser ces terrains pour leurs cultures céréalières et fourragères. Mais ce qui est le plus étonnant, ce sont ces allées bien délimitées bordées ça et là de "capitelles", les cabanes érigées en schiste, pour abriter les "caps", les chefs de bergers.On est là en présence des "Cami ramaders" d'origine très ancienne (voir dans la rubrique anecdotes le texte intitulé "terre de transhumance")

Un circuit agréable, un peu sportif tout de même avec ses 13 km pour 4 bonnes heures de marche. A déconseiller de mai à septembre.

Du Sarat à Rabacès

Trois heures de marche, un dénivelé de 350m entre le point culminant au dessus des plus hautes vignes du Sarat et le point le plus bas, le chemin de Rabacès, légèrement plus élevé que le lac.

Pour la première sortie 2010, ce fut une mise en jambes agréable avec un temps doux et un circuit qui a permis d'égréner les lieux dits de notre terroir aux noms évocateurs: la Teulière, Mont Redon, la Mullere Gran, la Joco, Rabacès, Llinas.

Le retour s'est fait par le chemin d'Ille, via le camping municipal, et la recherche des tuiles "espante bruixes", mises  en lumière dans le tout dernier article de Philippe, a agrémenté les derniers mètres.

Une rifle originale. Coup de pouce au Téléthon

Dans la salle du foyerGrâce à notre association, Caramany a fait son entrée dans la liste des 193 communes des PO référencées auprès du comité départemental de l'association française contre les Myopathies.(AFM).

Pour cela, le conseil d'administration a inventé une formule de rifle: une rifle où l'on ne paye pas les cartons et dans laquelle les participants s'offrent de petits cadeaux. La formule a eu beaucoup de succès et les parties se sont déroulées dans une ambiance très décontractée où l'humour était bien présent.

Francis CaillensD'autres surprises étaient au programme: des quines réservées aux enfants avec, bien sûr, des lots en conséquence et deux quines en "lenga nostra", c'est à dire en langue d'Oc, animées par un de nos anciens, Francis Caillens.

Un superbe goûter avec boissons froides et chaudes (décembre oblige) achevait d'apporter sa note conviviale à cette manifestation, qualifiée par tous de réussite.

Une urne était à disposition des 35 participants, un effectif légèrement supérieur à une après- midi jeux "classique". Nos remerciements vont à tous les présents ainsi qu'aux donateurs qui ont profité de la permanence du dimanche matin. L'animation du samedi et cette permanence ont permis de faire un don de 406 euros à l'association française contre les Myopathies(AFM).

Comme autrefois

Il n’y a pas si longtemps, après les semaines d’effervescence des vendanges, les plus animées de l’année, le village se renfermait sur lui même pour se préparer à affronter les premiers froids. La vigne, après avoir donné le meilleur d’elle-même, ne nécessitant plus de soins, on rangeait les granges et les écuries, on préparait le jardin potager pour l’hiver, on coupait le bois et on ramassait les châtaignes. Le soir, le cercle de famille s’élargissait avec la parenté et, autour de la table ou devant l’âtre, on dégustait ces merveilleux fruits d’automne que l’on accompagnait avec une bonne bouteille de blanc sec tiré du tonneau du grand père. C’était aussi le moment des contes pour les enfants, juste avant d’aller au lit.

C’est cette ambiance d’autrefois que le Pari du lac a voulu faire revivre en invitant enfants et adultes à une soirée Contes et castanyada*, à la salle des fêtes.

Pari réussi puisqu’une bonne moitié du village a, pour un soir, délaissé la toute puissante télévision pour écouter " les histoires de l’arbre aux diamants et autres histoires de sorcières"  interprétées par Patrick Brisset.

Le combat de la petite araignée avec la sorcière, la délivrance des villageois transformés en diamants, la fuite de la fille de l’ogre avec son prince ont captivé l’auditoire. Et c’est dans une ambiance tout conviviale que les commentaires ont fusé, autour des plats de châtaignes grillées, des douceurs préparées par notre boulanger et du vin nouveau.

Bravo à toute l’équipe organisatrice et plus particulièrement à celles et à ceux qui se sont dévoués pour la préparation autour du feu.

* C’est ainsi que l’on orthographie "repas de châtaignes" en catalan. Et l’on retrouve bien la transcription du n mouillé, ny catalan à la fin de Caramany, correspondant au gn français. Mais notre village, de par son histoire tourmentée, pouvant aussi revendiquer son appartenance à la zone linguistique d’influence occitane, on aurait très bien pu écrire Castanhada.(Caramanh en occitan), les prononciations étant exactement les mêmes.

Autour du grand rocher

Ker magnus : le Grand Rocher a donné son  nom à Caramany.

place de la mairie pour une boucle d’un peu plus de  trois heures qui nous a amenés sur "les balcons du lac".

Tous les marcheurs ont apprécié le charme de notre été indien : calme, douceur de la température et surtout la palette de couleurs qu’offrent les vignes en cette saison.

L’itinéraire est très bien décrit dans le guide Randonnées en pays d’accueil Agly Verdouble, disponible à la mairie ou à la cave coopérative.

Le groupe randonnée se met en repos. A bientôt pour le programme 2010. Toutes les suggestions sont les bienvenues.

Photo. Marie-Françoise Caillens